Nom: Guilleux Prénom: Alexandre Type de moto : Royal Enfield Expérience motarde: 3 ans Signe particulier: pionnier de la formule liberté au Rajasthan
Témoignage d’un Vintage Riders qui n’a pas froid aux yeux…
Arrivé sur Delhi le dimanche 11 décembre 2011, Alexandre Guilleux passe une journée à visiter la ville et s’accoutumer à la mode indienne. Au petit matin du vendredi 12 décembre, il a reçu une formation d’une journée, dispensée par Steven. Ça a été l’occasion de faire connaissance avec la moto Royal Enfield et de voir ce qu’elle avait dans le ventre, au sens propre.
« La formation était bien utile et je suis parti le lendemain matin avec mes 20 kilos de bagages et presque autant de pièces détachées. La Royal Enfield n’a pas grand chose à voir avec une moto moderne mais on s’y attache vite »!
D’abord partit sur l’idée d’un voyage en Inde en mode backpacker ou routard – Alexandre Guilleux se laisse gagner par le charme de la formule Liberté au Rajasthan.
« C’était l’aventure moto, le dépaysement et le décalage entre les cultures que je cherchais à goûter. Quand on m’a proposé de partir en solo, je dois dire que j’y ai réfléchi à deux fois! J’ai finalement accepté… pour mon plus grand bonheur »!
C’était la première fois de sa vie qu’Alexandre partait aussi loin tout seul. Un peu globe trotter dans l’âme, il avait déjà voyagé aux Etats Unis, au Canada, au Chili, au Japon, en Tunisie et dans une grande partie des pays d’Europe mais jamais le degré d’aventure n’avait été aussi élevé !
« Heureusement pour moi pendant cette balade moto je n’ai eu strictement aucun souci avec l’Enfield, si ce n’est un matin où il me fallut 20 min pour la démarrer. En France je roule sur une moto japonaise, je ne suis donc pas trop habitué aux caprices mécaniques. J’utilise ma moto pour les déplacements en région parisienne et aussi pour voyager en France, sans jamais aucun pépin ».
Ce qui l’a le plus séduit dans ce voyage moto, c’est la facilité avec laquelle il a pu voyager dans ce pays si différent et dont il ne connaissait pas grand chose. Contrairement aux prochains aventuriers de la formule liberté moto, Alexandre n’avait pas de Tripy mais un roadbook papier.
« Je dois dire que sa qualité était exceptionnelle, laissant transparaître le grand professionnalisme de Vintage Rides. Ainsi, je ne me suis strictement jamais perdu en utilisant le roadbook. Je n’en attendais pas tant! D’ailleurs, j’ai pu me rendre compte de la nécessité du roadbook lorsque j’ai sauté l’étape d’Udaipur : je me suis perdu et ai bien failli dormir dehors! La possibilité de changer d’itinéraire en cours de route est aussi quelque-chose de génial. J’ai par exemple décidé de faire un crochet par Agra, pour le Taj Mahal, ce qui n’était pas prévu. Il est aussi très appréciable de pouvoir rencontrer des gens, de ne pas avoir de contraintes. J’ai notamment rencontré des chinois, des espagnols et des français avec lesquels j’ai partagé de très bons moments ».
Des bons moments il y en a eu beaucoup, seulement, comme de nombreux étrangers en Inde, trop méfiant ou pas assez, on a souvent l’impression d’être pris pour vache-à-lait par certains indiens.
« Je me suis un peu laissé avoir au début et c’était agaçant. Heureusement, avec un peu de pratique, j’ai pu apprendre à cerner un peu mieux les arrières pensés des gens et éviter les rencontres faussées. J’ai d’ailleurs rencontré quelques indiens vraiment sympathiques, qui souhaitaient seulement discuter 5 minutes ou m’aider ».
L’aventure moto se termine le 22 décembre, juste à temps pour revenir en France et raconter son périple au Rajasthan à tous ses proches. Alexandre quitte l’Inde la tête pleine de souvenirs… Dans l’avion il a le temps de repenser à ce voyage et les péripéties vécues sur cette terre d’aventure :
« Si je devais résumer cette aventure moto en une phrase, je dirais que ce voyage était simplement hors du commun et qu’il m’a permis de comprendre une chose : ce que signifie « Incredible India »!