« Je me suis éclaté », Eric.
Dans les rues de Paris, les regards se tournent avec curiosité au passage d’Eric Emschwiller. A 59 ans, ce chef d’entreprise et père de famille sillonne désormais la capitale sur sa nouvelle Royal Enfield. C’est dire s’il est tombé amoureux de cette moto, chevauchée pour la première fois en janvier dernier lors d’un raid aventure au Rajasthan avec Vintage Rides. Avant ce voyage, ce passionné de moto avait roulé en Harley Davidson sur des routes de rêve, de la Thaïlande aux Etats-Unis. En Inde, Eric a découvert une autre manière de voyager. Il en reste sous le charme.
Comment as-tu décidé de partir avec nous ?
J’avais prévu un voyage aux Maldives qui a été annulé. Je me suis alors rappelé d’un ami qui était parti avec Vintage Rides en Inde. Il m’avait dit que c’était une excellente expérience et une bonne organisation. Du coup, je me suis inscrit sur un
voyage moto au Rajasthan, L'Aventure Rajasthanie.
Ton impression générale sur ce voyage moto ?
Je me suis éclaté ! Et à tel point, quand même, que je me suis acheté une Royal Enfield à mon retour. Ce voyage était génial. Dans notre groupe, j’ai rencontré des gens sympas et passionnés. L’entente a été excellente. Nous sommes tous restés en contact et on prévoit de repartir ensemble. J’ai aussi découvert une super équipe chez Vintage Rides et j’ai même sympathisé avec certains d’entre eux.
Comment s'est passé ce voyage au Rajasthan ?
Le circuit était très sympa parce que nous sommes sortis des sentiers battus. On a fait 40% de l’itinéraire sur des routes en bitume et le reste en sentiers et en pistes. J’ai adoré. Entre 16 et 20 ans, j’avais fait un peu d’enduro et j’ai retrouvé ce plaisir. Que du bonheur. Et le rythme quotidien était parfait.
Tu as donc découvert la Royal Enfield...
Elle est géniale. C’est une mobylette ! Je me suis régalé. J’ai l’habitude de rouler en Harley Davidson et évidemment cela n’a rien à voir. Je suis passé d’une moto de 350 kg à une moto de 200 kg. Comme la Royal Enfield est légère, elle est agréable à conduire et ce n’est pas fatiguant. C’est une moto facile à piloter. Cet aspect fait aussi partie de l’attrait du voyage car on n’est pas contracté et on est à l’aise sur la moto.
Une anecdote particulière durant ce périple en moto ?
A un moment, on s’est perdu. On était quatre motos. Le mécano était avec nous sur une moto et le véhicule d'assistance était plus loin. Un des nos amis est alors tombé en panne. Le mécano a observé la moto et on a pensé qu’il ne pourrait pas faire grand-chose puisque ses outils étaient dans le véhicule d'assistance. Il n’a rien dit et s’est éloigné quelques instants. Il est revenu avec un caillou dans la main et il a commencé à tapoter sur la moto avec ce caillou. En 5 minutes, il l’avait réparée ! Et toujours sans un mot, il l’a testée et puis l’a rendue à notre collègue. Je n’avais jamais vu ca ! La débrouillardise à l’indienne… C’était assez extraordinaire.
Est-ce que tu comptes repartir avec Vintage Rides ?
Absolument. J’ai appris que vous proposiez des voyages moto en Thaïlande et ca me tente bien... Je vais m’inscrire sur votre voyage en Mongolie pour l’été 2018. J’aimerais aussi faire le Sri Lanka et le sud de la Thaïlande car je ne connais que le Nord. Et si un jour Vintage Rides ouvre un circuit en Afrique de Sud, je suis vraiment partant pour le faire en Royal Enfield ! Pour résumer, je crois que je vais être bien occupé au cours de ces dix prochaines années…
«Passagère sur une Royal Enfield, c’est facile », Eliane.
Médecin et père de cinq enfants, Philippe est motard depuis sa tendre jeunesse. Son épouse, Eliane, est naturellement sa fidèle passagère. Et quand leur fils, Martin, a été embauché par Vintage Rides à Delhi, cela a été pour eux l’occasion de découvrir les
voyages moto proposés en Inde. Le couple tente sa première aventure il y a deux ans au Kerala et, conquis, renouvelle l’expérience cette année au Rajasthan. Depuis, Eliane est catégorique : voyager à l’arrière d’une Royal Enfield en Inde avec Vintage Rides est bien plus agréable que de rouler sur une moto en France…
Quelle est ton expérience moto, Eliane, en tant que passagère ?
Eliane : Je ne conduis pas et j’ai toujours été à l’arrière. Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup appréciée d’être passagère. Mais aujourd’hui, pour des questions de confort, je préfère la voiture dans la vie de tous les jours. Par contre, en voyage, j’adore ! On est plus proche de la population, on est en contact avec l’environnement… J’ai beaucoup aimé notre voyage au Rajasthan en étant à l’arrière.
Philippe : J’admets que je n’ai pas reconnu ma femme ! Depuis dix ans, je lui propose en vain de m’accompagner dans des petites virées moto en France pour aller au bord de mer ou ailleurs. En Inde, non seulement Eliane était motivée pour venir, mais en plus elle y a pris beaucoup de plaisir. J’ai l’impression qu’elle s’est réconciliée en Inde avec la moto.
Eliane, pourquoi ce voyage a-t- il changé ton rapport à la moto ?
Eliane : J’ai apprécié le confort et la logistique. La voiture-balai nous suit, et dès qu’on s’arrête pour visiter un endroit, on peut déposer nos affaires dans la voiture et profiter du lieu en toute liberté. Alors qu’en France, dès qu’on s’arrête, on se retrouve en bottes, avec les casques et les blousons à porter ; ce n’est pas pratique pour marcher sur une plage ! Au Rajasthan, on a vraiment voyagé dans de bonnes conditions. Le chauffeur de la voiture et le mécano était aux petits soins avec nous. Ils devançaient tout ce dont on avait besoin et c’était très agréable. Cela fait une énorme différence.
Et ce n’est pas fatiguant d’être à l’arrière ?
Eliane : Non ! Lors des trajets les plus longs, j’ai un peu senti mes genoux mais ca passe dès qu’on s’arrête et qu’on se dégourdit les jambes. Le siège de la Royal Enfield est confortable. Au Kerala, il n’y avait pas lieu de se mettre en suspension ou de se tenir. Au Rajasthan, on prend des pistes plus isolées, et parfois le conducteur doit prévenir la passagère qu’il n’a pas d’autre choix que de passer sur un trou.
Philippe : En France, le confort est inhérent aux grosses motos. Quand on décide de partir en Inde en Royal Enfield, on sait que l’on ne recherchera pas cette manière de voyager, et cela fait partie de l’aventure. Mais il faut dire que l’organisation de Vintage Rides était aussi très bonne. On ne se préoccupe de rien, et le mécano et le chauffeur sont très sympas.
Comment avez-vous trouvé le Rajasthan ?
Philippe : C’était splendide. J’ai retrouvé les sensations d’un vrai voyage aventure, dans des décors magnifiques.
Eliane : Montagnes, désert, forts, palais, villes, vie rurale, villages, le Rajasthan est très riche et très varié. C’est une région qui peut plaire à tout le monde. Je garde l’image sublime des femmes qui passent dans leurs saris colorés, portant les jarres d’eau sur la tête, dans des paysages désertiques… Et puis on s’arrête souvent dans les petits villages. On enlève nos casques et les enfants découvrent que nous sommes des étrangers. On observe de belles scènes de vie, à l’écart des routes, dans des endroits qui ne sont pas touristiques. C’est magique.
Si comme Eric, Eliane et Philippe vous voulez vivre une aventure inoubliable en deux-roues au pays des maharajas, découvrez ici nos
voyages moto au Rajasthan.