Video preparation moto vintage : retour aux vraies valeurs

Interview de deux passionés de motos anciennes, Arthur et Clément The Greasy Hands Preacher Documentary   Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier manuel, Celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan, Celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son cœur est un artiste. St François d’Assise. […]
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Interview de deux passionés de motos anciennes, Arthur et Clément

The Greasy Hands Preacher Documentary

 
Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier manuel, Celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan, Celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son cœur est un artiste. St François d’Assise.
Ainsi débute le teaser du documentaire moto tourné sur les routes du monde par deux jeunes français Arthur et Clément. Le ton est donné, pour ce long métrage tourné en pellicule et mettant en scène différents passionnés de motos anciennes, de voyages et de rencontres. La maxime philosophique du religieux du XIIème siècle illustre une évolution bien actuelle : un retour voulu et assumé vers le travail manuel, celui de la mécanique et de la création de moto de caractère.
Et oui les motards aussi ont parfois une âme de philosophe enfouie ! La preuve : l’engouement qu’à suscité le tournage du documentaire qui a rassemblé de nombreux (et fameux !) riders passionnés. Blitz, Deus Ex Machina, Vincent Prat… tous ont répondus présents pour participer à ce projet et le résultat promet d’être à la fois esthétique et exaltant.
Retour sur le tournage de ce documentaire lors d’une interview avec Arthur et Clément, les réalisateurs dynamiques et impliqués de The Greasy hands preacher documentary (ou, si on tente une traduction : Le documentaire des prédicateurs aux mains sales…).
INTERVIEW
Pouvez-vous vous présenter rapidement ? Comment vous êtes vous rencontrés et avez-vous décidé de vous associer pour ce projet ? Clément : Arthur et moi sommes des copains d’enfance. Nous avons commencé à travailler ensemble il y a environ 5 ans pour réaliser un clip autour de Blitz. Puis nous avons enchainé sur un deuxième court-métrage et un troisième … puis finalement nous nous sommes lancés l’année dernière dans ce premier long métrage car nous sentions un vrai engouement pour le sujet.
Arthur : Clément et moi venons d’univers différents : il est diplômé d’une école de cinéma et s’implique plus sur la mise en scène et tout ce qui relève de l’artistique. Par exemple, il fait toutes les recherches et trouve toujours de petites perles musicales qui collent parfaitement à nos films. Moi je viens d’études de business et naturellement je m’implique plus dans toutes les relations humaines qu’il faut établir pour le tournage d’un film. Je tiens en quelque sorte le rôle de « rabatteur de talents » si l’on peut dire et me charge de trouver les différents protagonistes du film.
Comment vous est venue l’idée de ce film ? De quoi parle-t-il plus précisément ? Que mettez vous en avant ? Quel est le message ? Arthur : Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce film n’est pas un simple film sur les voyages à moto. Nous avons surtout essayé de nous concentrer sur les problématiques de retour au travail manuel que l’on observe de plus en plus couramment dans les sociétés développées. Aujourd’hui, on voit les cols blancs repasser au col bleu, les managers diplomés de grandes écoles envoyer valser leur vie bien rangée pour se dédier à leur passion, la mécanique, et se dédier entièrement au plaisir de mettre les mains dans le cambouis.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet et combien de temps a pris le tournage ? Clément : Nous avons commencé à travailler sur le projet il y a 1an seulement. Finalement, tout s’est enchainé très vite. Nous avons trouvé rapidement nos trois sponsors majeurs BMW motorrad, Bellstaff et Motul dès les premiers mois et avons pu commencer le tournage directement. Pour les besoins de celui-ci nous avons pas mal bougé : en Californie, Utah, Nevada, en France, en Ecosse, en Espagne et en Indonésie. Nous bouclons définitivement le tournage ce mois-ci !
Qui apparait dans le film ? Comment avez-vous rencontré toutes ces personnes ? Qu’est-ce qui les a motivé à participer au tournage ? Arthur : Blitz, Deus Ex Machina, El Solitario, Roland Sands, Shinya Kimura… Que des gars passionnés par la mécanique et des liens que tu peux créer avec la moto. Ca revenait toujours dans nos discussions : le voyage à moto est un moyen exceptionnel de créer des liens avec les gens. Et pouvoir réparer sa moto change aussi la donne. On les a rencontrés au cours de nos différents tournages de court-métrages un peu tout autour du globe. Par exemple nous sommes potes avec les gars de Blitz depuis le tournage de notre premier documentaire Riding September il y a déjà 5 ans de ça.
Clément : On a vraiment la même philosophie et les mêmes centres d’intérêt du coup les liens se créent facilement. Aujourd’hui grâce à ce film, tout le monde se connait. Ce thème central de la moto nous a en quelque sorte permis de transcender toutes les cultures et les langues pour se concentrer sur notre passion commune.

Comment et quand va être diffusé le film ? Arthur : Des projections privées seront organisées cet été à Londres et New York… et on espère aussi apparaitre dans certains festivals, mais rien n’est sûr pour le moment… affaire à suivre !
Avez-vous quelques anecdotes ou bons souvenirs de tournage ? Arthur : C’est assez difficile de séparer les anecdotes de tournage et celles de notre vie privée : on était tellement impliqués dans notre tournage que toute notre vie gravitait autour. Mais je me souviens quand même d’un moment en Ecosse lors du tournage avec Blitz sur l’ile de Skye. On avait roulé toute la journée et enchainé les prises et on était sur les rotules… Jusqu’à ce qu’on apprenne que le bar de l’hôtel dans lequel on dormait le soir était en libre service. Autant te dire qu’on a vite oublié la fatigue de la journée !
Clément : Il y avait tout le temps une bonne ambiance sur le tournage mais on restait quand même super concentrés. On tournait avec de la pellicule qui est une ressource finie qui coute cher. Il y avait toujours une sorte de pression qui s’installait lorsque l’on entendait le bruit de la pellicule tourner. Du coup chaque prise doit être la bonne : il fallait bien choisir sa lumière, penser le cadrage, faire des choix. C’est une philosophie de création complètement différente où l’on doit trancher sur le coup et où l’on ne peut pas attendre la post production pour faire des choix.
Maintenant quelle est la suite pour vous ? Arthur : Nous devons encore financer une partie du film, par le biais de notre communauté Kick Starter. Il reste 40.000 dollars à recolter qui serviront notamment à financer les dépenses exceptionnelles telles que les droits musicaux de certaines musiques.
Super, merci beaucoup pour cet échange… on attend maintenant le résultat avec impatience !
 
Si vous souhaitez participer au projet Greasy Hands ou en savoir plus, rendez-vous sur la page de kickstarter ou sur la page facebook officielle du film.
Delphine VR Chargée de Communication

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